Las Ranas
Le lendemain, le temps était un peu plus clément. Nous sommes donc partis à pied jusqu’à Las Grutas de los Herrera. On a même réussi à apercevoir le soleil, incoyable!!! La grotte est sympa : c’est une impasse creusée par une rivière : quelques grandes salles, des stalactites, etc… avec en bruit de fond, l’eau qui coulait de chaque côté du chemin. Bref, on n’est pas resté plus de 30 minutes dans la grotte.
De retour au village, le temps nous était compté si on voulait voir le site archéologique de las Ranas et prendre le bus de 14h. On a donc opté pour le taxi pour aller sur le site : il y avait en fait 3 km de zigzags pour arriver juste en face du village (à peine 500m à vol d’oiseau). Le chauffeur nous a indiqué un chemin qui partait tout droit faire le village (descente, puis remontée) et qui devait nous prendre maximum 10 minutes. Parfait! Ça nous laissait une heure pour faire le tour des ruines, des pyramides, du jeu de paume, etc.
Viens forcément le moment de repartir, on a donc commencé à descendre le chemin du chauffeur de taxi. Pas de problème, c’était gras mais sans plus. 2 min plus tard, on traversait le ruisseau au fond de la vallée et on commençait la remontée. Ça devenait de plus en plus gras, mais bon pas de problème, le village était en vue à quelques 200 mètres plus haut. Mais voilà, une coulée de boue avait emporté le chemin sur 15 mètres de large. On tente la traversée ? Humm, dès les premiers pas, les chaussures s’enfonçaient de 15 cm dans la boue. Demi-tour? Peut-être pas quand même, on était presque arrivé et le bus était juste de l’autre côté… On passe en dessous de la coulée? Un champ avec des barbelés pour commencer et le retour sur le chemin demandait une partie d’escalade. Au-dessus de la coulée? Pourquoi pas, la route était à 50m plus haut. Go pour la route! On a donc remonté tout le talus en s’accrochant aux branches et aux racines pour arriver au niveau de la route, juste en-dessous du barbelé. Un petit numéro d’équilibriste pour passer par dessus le barbelé et voilà, on était tout crotté et on avait manqué le bus… C’était pas bien grave finalement, il y en avait un autre une heure après. On en a donc profité pour poser devant notre coulée de boue :