Puerto Vallarta
On est arrivé à Puerto Vallarta à 4h du matin par le bus de Guadalajara. Évidemment, on n’est pas très frais et en plus rien n’est ouvert. Pas de camion pour nous emmener au centre historique. Quelques taxis rodent pour te faire payer 10 fois le prix du trajet. Heureusement la pharmacie à 2 pas de la centrale des autobus est ouverte et le gardien nous renseigne sur le camion à prendre…
Le soleil n’est pas encore levé et le camion nous emmène à travers le port de Puerto Vallarta, jusqu’à la place principale. Les idées commencent à émerger petit à petit. Il nous faut un café! Le starbucks ouvre à 8h… Bon! On n’est pas trop aidé.
À 9h, on réussit à se trainer jusqu’à l’office du tourisme avec un café, histoire de dire qu’on va pouvoir suivre la conversation et poser les bonnes questions pour trouver un endroit sympathique et monter la tente.
Pour info, Puerto Vallarta est sur une baie en forme de C à l’envers. Au nord de la baie, se trouve Nuevo Vallarta, l’aéroport international et le coin des surfers et des plongeurs. Au sud, il y a rien : la jungle, des plages, pas de routes. C’est parfait pour nous, les apprentis Robinson Crusoé, qui veulent oublier la civilisation!
On profite du centre-ville pour faire le tour du marché, visiter le musée de la marine mexicaine, récupérer de la chaleur humide, entrevoir un iguane d’un mètre de long qui se ballade en liberté, boire et manger. Tannés de porter nos sacs, on garde le peu d’énergie qu’ils nous restent pour rejoindre notre résidence : Las Animas! On finit par trouver l’arrêt de bus pour nous sortir du centre-ville. Le transfert de camion se fait dans un torrent, la rue étant inondée. Le 2ème camion nous emmène à travers les montagnes jusqu’à Boca de Tomatlan, pour prendre le “water taxi” pendant 10 minutes et arriver à destination avec tout notre chargement.
L’endroit est incroyable comme dirait un collègue! La plage fait peut-être 1 km de long, il y a 6 ou 7 restaurants en front de mer, répartis autour du quai. Quelques maisons restent isolées un peu plus loin. Plage de sable blanc, puis la côte devient plus rocailleuse à mesure qu’on s’éloigne du quai. On finit par monter notre tente en retrait des restaurants, on a notre petite plage perso et un restant de filet de volley pour faire sécher nos serviettes! Maintenant le moment tant attendu : Let’s go ploooouuuuffffffffff!!!!!!!!!!! Tabarnak qu’elle est bonne!!!! Plusieurs mois que j’attendais ça!!! C’est énorme comme ça fait du bien!!!