Introduction



Société Générale, Renault, Carrefour, Mercedes, B.N.P, Ericsson, E.D.F, Sony...

2 324 milliards de dollars, 2 249 milliards d'euros, 14 752 milliards de francs.

Cette liste. Qu'est ce que cette liste? Que représente-t-elle? Quel est le point commun de ses entreprises? Cette liste indique une série de sociétés, mélées à des histoires de fusion, de rachat ou d'alliance.

2 324 milliards de dollars. Cette somme colossale. Que signifie cette somme extraordinaire? Est-ce le prix d'un objet très rare et très précieux? Est-ce la dette du Tiers-Monde? Cette somme, c'est le montant, auquel s'est élevé le marché mondial des fusions et acquisitions en 1999.

Il est donc difficile de ne pas s'attarder sur un tel sujet. Cependant, nous nous intéresserons seulement ausx entreprises internationales ou ayant un capital d'au moins un milliards de francs. En effet, des fusions existent à toutes les échelles économique: de la P.M.E de 5salariés à la multinationale de 500 000.

Les stratégies d'alliances entre les entreprises sont multiples, et offrent des visages très différents selon leurs formes juridiques, ou les objectifs qu'elles cherchent à atteindre. Mettre en commun des ressources pour obtenir un effet de taille, partager des savoirs ou des risques technologiques, valoriser des complémentarités, s'allier pour éviter de se faire concurrence, conquérir de nouveaux marchés, ..., sont autant de justifications apportées aux alliances actuelles qui se développent entre un nombre croissant d'entreprises.

Mais ses justifications ont évoluées durant ses 20 dernières années et ont modifiées le visage des fusions. L'expérience nous permet-elle de prévoir la réussite de ses récentes fusions stimulées par de nouvelles motivations ?

Nous analyserons, tout d'abord, les raisons et les conséquences des fusions, réalisées dans les années 80. Nous nous intéresserons ensuite aux motivations actuelles. Enfin, nous tenterons de dégager quelques principes pour la réussite d'une fusion

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